L’obésité maternelle a-t-elle un  retentissement sur le fœtus et  l’enfant futur ?

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Nous assistons, depuis de nombreuses années, à une augmentation de l’obésité en France et dans le monde. Parallèlement, l’obésité progresse chez les enfants et les adolescents.

Peut-on parler d’épidémie ? L’obésité de la mère impacte-t-elle sur l’obésité de l’enfant et de l’adulte futur ? Existe-t-il une “contamination” de la mère à l’enfant ?

L’indice de masse corporelle (IMC) -correspond au poids (en kg) sur la taille (en m2), et permet de définir l’obésité quand l’IMC est supérieur à 30 (tableau I). 15 % des femmes sont obèses en France, selon les derniers chiffres de l’étude ObÉpi [1]. Cette progression de l’obésité se fait particulièrement chez la femme jeune (entre 25 et 34 ans), soit à l’âge de procréer (fig. 1), alors que l’âge de la première grossesse recule. Actuellement, en France, 46 % de la population est en surpoids ou obèse, soit 1 patiente sur 2. Certaines données sont connues, d’autres plus récentes émergent. Ce que l’on sait sur les retentissements de l’obésité, en 2015, est rapporté dans cet article.

L’obésité retentit sur la grossesse

La grossesse chez la femme obèse est particulièrement à risque de complications obstétricales : diabète gesta-tionnel, hypertension artérielle, hémorragie, accidents veineux thromboemboliques, mortalité augmentée, etc.

L’obésité entraîne des répercussions sur le fœtus : macrosomie, retard de croissance in utero, augmentation du risque de malformations fœtales (cardiaques et neurologiques), dystocie[...]

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À propos de l’auteur

Gynécologue-endocrinologue, PARIS.